| Dim 22 Mar - 13:23 | | Hyeon-juMoonFt. Lee Dong-wookJ’ai 34 ans et mon anniversaire est le 02/02/1986. Je viens de Seoul, et j’ai des origines Coréennes. Je suis actuellement médecin à l'Hôpital Gemelli. Personnellement je suis hétérosexuel et célibataire.
Ah, et d’ailleurs je fais partie des Dieux ! CaractèreHyeon-ju n'a jamais été un garçon que l'on a pu qualifier d'avenant, de souriant, ou même de joyeux. Il a pu l'être étant enfant, cependant, dès l'adolescence, ce sont des traits qui n'ont cessés de s'effacer et qui ont fini par disparaître pour de bon. Ce qu'on a jamais pu lui retirer, en revanche, c'est cette tendance à toujours savoir où il voulait aller exactement. Les doutes ? Ce sont des choses qu'il ignore. Hyeon-ju est connu pour cette tendance à se décider vite, à prendre des décisions rapides et efficaces, autant dire que dans un métier comme le sien, c'est une chose qui lui a toujours été fort utile et une compétence rare qui a su le pousser en avant.
Ce n'est pour autant pas un médecin parfait, quand bien même il est doué, il n'en demeure pas moins bourré de défaut. Le premier, le plus prononcé, celui qui ressort le plus, c'est ce manque de capacité à inspirer la confiance, ou à rassurer. Trop direct. Trop franc. Il est parfois bien trop mécanique, au point de manquer clairement d'humanité. Sa réputation le précède … celle d'un bel homme qui manque cruellement de cœur, une réputation qu'il s'est lui-même forgé, en réalité, et à laquelle il ne fait rien pour échapper.
Le problème avec Hyeon-ju, c'est qu'il cache au fond de lui une certaine fragilité qu'il méprise et qu'il s'efforce à tout prix de dissimuler. Il est capable d'aimer. Il est même capable d'offrir un amour qui dépasse de loin les quelques limites susceptibles d'exister à l'échelle humaine. Lorsqu'il aime, il brûle, il se consume, il souffre. C'est un schéma qui se répète inlassablement dans chacune de ses vies, simplement parce que bien trop souvent, le cœur prend les rênes, l'entraînant dans une conduite dangereuse sur une pente glissante, certes, si plaisante. C'est probablement pour ces raisons qu'il a décidé de se fermer, pour de bon cette fois. Et autant dire qu'il compte bien s'y tenir, envers et contre tout.
Elle ne fera pas partie de cette vie là. A propos du divinYeomra. Souverain, empereur du monde d'en dessous. Voilà ce que tu es, voilà qui tu es depuis la nuit des temps. Depuis le commencement dont tu as tout oublié, étrangement. Les histoires disent que tu es celui qui juge les âmes, qui voit au plus profond des défunts, celui qui décide de punir ou de gracier. Tu es celui que personne ne veux rencontrer, l'être que chaque être humain est amené à craindre et à détester au moins une fois au cours de sa vie. Tu es le premier à avoir fait face à la mort … aujourd'hui, tu es la mort. Lorsque tu plonges ton regard dans celui d'un être humain, tu es capable de voir qui il a été dans ses autres vies. Tu vois leur vie, Hyeon-ju, mais surtout, tu vois leurs morts. Chacune d'entre elle. Tu peux les voir, les sentir avec une telle intensité que cela te révulse et te hante bien souvent pour une éternité.
Tu es ce dieu crains, détesté et détestable qui pourtant, respecte tellement l'être humain que pour une vie entière, il s'est mis en tête de les aider à vivre, allant de ce fait contre le principe même de son existence. Ce Dieu sombre qui parfois, tiens la main d'un pauvre bougre, lui murmure quelques mots bienveillants pour l'aider à passer de l'autre côté. Et si je vous contais mon histoire ... Quand es-tu né pour la première fois, Yeomra ? C'est probablement si loin, maintenant. Tu te rappelles de tant de choses. Tu as déjà vu le monde, et pourtant, tu es persuadé qu'il te reste des choses à découvrir de lui. Tu as vu les grands de ce monde naître et mourir. Tu as vu des monuments s'ériger à la force des bras humains, et tu les as vu s'effondrer sous la puissance de la nature. Tu as été soldat. Journaliste. Pompier. Policier. Ouvrier. Tu as combattu à l'épée. Tu as tenu une arme à feu. Tu as décocher quelques flèches. Ta mémoire est une d'une immensité presque infinie, une bibliothèque dans laquelle il est aujourd'hui bien difficile de ne pas se perdre. Et pourtant. Tu n'es pas fermé à l'idée d'apprendre, encore et toujours. Y'a t'il quelque chose que tu n'as pas déjà fait, Yeomra ?
Très probablement. Sûrement.
Hyeon-ju est né fragile. Ce sont des choses dont tu as tout oublié. Lorsque tu as vu le jour, ou une énième fois, dans le corps de cet enfant, il était frêle, il était fragile. Ses poumons ne semblaient pas être faits pour supporter une vie sur cette Terre tant l'air de Seoul les agressaient. Il toussait. Il tombait malade une à deux fois par mois, et il inquiétait ses parents qui passaient de médecin, en médecin, désespérés à l'idée de perdre leur enfant si tôt. Pour lui, à la veille de son adolescence, ils ont même décidé de quitter leur pays. « Essayez l'Europe. » C'est ce qu'avait dit ce médecin. Quelques mois en France. Et finalement, les Moon avaient déposer leurs valises en Italie, à Rome. Et là … tout s'était arrêté. Brusquement. Hyeon-ju était en forme. Une forme olympique. Ses poumons défaillants semblaient avoir obtenu une seconde vie et surtout, il ne tombait plus malade. Les mois passèrent sans qu'il ne soit incommodé du moindre petit rhume. Particulièrement croyante, c'est sur le compte de Dieu que la mère du petit avait mis ce miracle.
Et puis, Hyeon-ju avait grandi. Avec l'adolescence, il avait changé, c'est vrai. Il s'était brutalement fait moins avenant, moins souriant. Et si rien de tout cela n'avait échappé à ses parents, ils avaient toujours été si reconnaissants d'avoir pu le garder auprès d'eux, qu'ils avaient simplement pris tout ça pour le prix à payer. Au moins, il était brillant. Il était remarquablement intelligent. Il avait traverser les périodes d'études avec une facilité déconcertante, de même que son Internat à l'hôpital. Ils avaient de quoi être fiers. Si fiers.
Et évidemment, tu sais, ils n'avaient conscience de qui tu étais vraiment. S'ils l'apprenaient … serais-tu tout de même leur fils, à leurs yeux ? Qui voudrait d'un tel fils ? Toi. Gardien du monde d'en bas. Qui voudrait s'approcher de toi, alors que tu es celui sur lequel on ne pose un regard que lorsque la mort à frappé ?
Dieu écorché. Tu es synonyme de fin. D'abandon. Le cruel messager d'un Destin funeste. Le juge des Hommes. Celui qui tranche, celui qui voit la vie, et la mort avec une parfaite clarté. Tu es celui que l'on redoute de rencontrer un jour, le froid, le néant. Et pourtant …
L'histoire se garde bien de raconter à quel point tu as su aimé. L'aimer. Cette simple humaine. Cette femme. Toujours la même. Celle que durant des siècles et même des millénaires, tu as fais en sorte de retrouver. Tu as sonder les cœurs dans l'espoir de la revoir, et à chaque fois, tu t'es dressé sur sa route, tu as profité de ta mémoire pour la séduire, tu t'es arrangé pour qu'elle soit tienne, à chaque fois … Et à chaque fois, tu as vu la mort la rattraper. Elle a toujours été la première à s'éteindre, comme si pour l'aimer, il te fallait systématiquement la voir mourir tout en sachant qu'il te faudrait alors tout recommencer. Mais tu es si fatigué, Yeomra. Aujourd'hui, Hyeon-ju ne cherche plus. Il se garde même de plonger son regard dans celui des autres, simplement parce qu'il ne veut plus la revoir. C'est le seul moyen que tu as trouvé pour ne plus la voir mourir. Le seul moyen que tu as trouvé pour ne plus t'imposer dans sa vie d'humaine, pour lui laisser vivre une existence dont elle sera seule maîtresse, sans toi. Elle qui vit, qui meurt et qui oublie tout de toi … elle que tu envies par son absence de souvenirs. Tu lui dois bien ça.
Parce que toi … tu peux bien te passer de l'Amour. N'est-ce pas ? Hey salut ! Je suis Ka' et j’ai 29 ans. Dans la vie je suis . J’ai découvert le forum via , et je trouve : . |
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| Mer 25 Mar - 16:39 | | |
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